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ST/SG/AC.10/C.3/2007/3016 avril 2007
FRANAISOriginal: ANGLAISCOMIT DEXPERTS DU TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES ET DU SYSTMEGNRAL HARMONIS DE CLASSIFICATION ETDTIQUETAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Sous-Comit dexperts du transportdes marchandises dangereuses
Trente et unime sessionGenve, 2-6 juillet 2007Point 3 de lordre du jour provisoire
INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE
Proposition de rvision des preuves de la srie 7 de lONU
Communication de lexpert du Royaume-Uni
Introduction
1. Les preuves de la srie 7 de lONU servent prouver les matires dtonantes trs peu sensibles (MDEPS) et les objets les contenant, mais avant tout les explosifs militaires. Lacommunaut militaire a consacr dimportantes ressources au cours des trente dernires annes la mise au point, dans le cadre de linitiative pour des munitions risques attnus, dexplosifs dtonants moins vulnrables et de munitions les contenant, mais trs peu dobjets ont t affects la division 1.6.
2. La division 1.6 est dcrite comme suit au 2.1.1.4:
Objets extrmement peu sensibles, ne prsentant pas de risque dexplosion en masse.
Cette division comprend les objets qui contiennent des matires dtonantes extrmement peu sensibles et pour lesquelles il est dmontr quil y a une probabilit ngligeable damorage accidentel ou de propagation.
NOTA: Les objets de la division 1.6 prsentent seulement un risque dexplosion individuelle..
Une telle affectation permettrait par exemple aux militaires de transporter des explosifs de la division 1.6, groupe de compatibilit N (objets ne contenant que des matires dtonantes trs peu sensibles) au titre des mmes drogations que celles qui sappliquent au transport terrestre europen des explosifs de la division 1.4 dans le cadre des dispositions de lADR. Celafaciliterait aussi considrablement lentreposage militaire des munitions risques attnus en raison des distances de scurit rduites, applicables lors de lentreposage dans les entrepts et les magasins.
Munitions risques attnus
3. Les munitions risques attnus sont exclues de la division 1.6 parce quelles contiennent des explosifs qui ne rpondent pas aux critres de dfinition des MDEPS en ce sens quils ne satisfont pas toutes les prescriptions des preuves 7 a) 7 f). Ces preuves ont t conues pour un certain type de systme darme tel que les bombes enveloppe et elles ne sappliquent pas la plupart des munitions risques attnus actuellement employes par les militaires. LOrganisation du Trait de lAtlantique Nord (OTAN) dtermine si un objet explosif est une munition risques attnus en sappuyant sur sa publication AOP 39 o sont dcrites les preuves de la srie 7 ou des preuves quivalentes. Le RoyaumeUni et certains autres membres de lOTAN possdent de grands missiles contenant plusieurs dizaines de kilogrammes dexplosifs dtonants, qui rpondent tous les critres de dfinition des munitions risques attnus, mais les explosifs qui y sont contenus ne rpondent pas aux critres de dfinition des MDEPS. Dautres munitions ne passeraient pas non plus toutes les preuves de la srie 7, maispasseraient les preuves dcrites dans la publication AOP 39 de lOTAN.
4. Les preuves figurant dans la publication AOP 39, qui sont excutes sur des munitions, sont numres ciaprs:
STANAG 4240 Chauffage rapide
STANAG 4241 Impact par balle
STANAG 4382 Chauffage lent
STANAG 4396 Raction par influence
STANAG 4496 Impact de fragment.
Afin de rpondre aux critres de dfinition des munitions risques attnus, la raction toutes les preuves (sauf celle de raction par influence) devrait obligatoirement tre la combustion seulement. Sagissant de la raction par influence, il ne devrait y avoir aucune dtonation de la munition excite et aucune raction plus grave que lexplosion.
preuves de la srie 7
5. Le principal problme en ce qui concerne le classement dans la division 1.6 semble se situer au niveau de lpreuve 7 a), lpreuve de sensibilit lamorce pour les MDEPS, et de lpreuve 7 b), lpreuve damorage de la dtonation pour les MDEPS. La difficult, pour ce qui est de lpreuve 7 a) rside dans le fait que les munitions militaires contiennent une chane dexplosifs dont une partie incorpore un relais de dtonation sensible aux ondes de choc qui ne passerait pas lpreuve de sensibilit lamorce mais rpondrait aux critres noncs dans la publication AOP 39 de lOTAN. Le problme en ce qui concerne lpreuve 7 b) est le niveau du seuil qui est tel que presque tous les explosifs sont exclus, lexception du triaminotrinitrobenzne (TATB). On a dmontr que les matires modernes explosives liant polymre (PBX) ne pouvaient pas dtoner sans avoir t trs fortement sollicites par une onde de choc. En outre, la conception des munitions modernes est telle quaucune sollicitation srieuse ne puisse faire dtoner les compositions PBX qui y sont contenues. Ces matires PBX ntaient pas disponibles lorsque les preuves de la srie 7 ont reu leur forme dfinitive lONU il y a de nombreuses annes.
Proposition
6. Lexpert du RoyaumeUni propose que le Groupe de travail des explosifs procde un bref tour dhorizon des preuves de la srie 7, en particulier les preuves 7 a) 7 f), en se fondant sur le prsent document, dans le but de dcider si un examen plus approfondi se justifie. Danslaffirmative, le Ministre de la dfense du RoyaumeUni serait prt accueillir un groupe de travail informel intersessions qui pourrait aider lexamen des preuves de la srie 7, afin que les munitions militaires puissent tre affectes aux divisions de risque qui conviennent le mieux, sur la base de la probabilit ngligeable dun amorage ou dune propagation accidentels.
7. Il est propos dintroduire:
a) Des preuves de matires permettant de dmontrer la faible explosibilit et la cohrence de la raction; et
b) Des preuves dobjets permettant de dmontrer la nonvulnrabilit de la munition face des sollicitations accidentelles srieuses.
Lun des systmes possibles pourrait comporter les preuves suivantes:
7 a): preuve permettant de dmontrer la faible explosibilit des matires explosives (incapacit de passer de la dflagration la dtonation);
7 b): preuve permettant de dterminer la raction un feu extrieur des matires explosives confines;
7 c): preuve permettant de dterminer la raction des matires explosives (confines) dans un environnement dans lequel la temprature augmente graduellement;
7 d): preuve dobjets soumis un feu extrieur;
7 e): preuve dobjets soumis un chauffage lent;
7 f): preuve dobjets soumis un impact de fragment;
7 g): preuve dobjets soumis un empilement.
8. Lexpert du RoyaumeUni attend avec intrt les vues des autres experts sur la question.
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