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Le Tchad a exprimé son intention d’adhérer le plus vite possible à la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau) dont le secrétariat est assuré par la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU). Ceci représente le principal résultat de l'atelier national « La Convention sur l’eau : opportunités et perspectives pour la gestion durable des eaux transfrontières au Tchad », qui s’est tenu à N’Djamena les 29 et 30 mars 2016.


La Convention sur l’eau offre un cadre juridique et institutionnel mondial pour une gestion durable des ressources en eaux transfrontières et pour la promotion de la coopération. Après avoir annoncé son intérêt à rejoindre la Convention en 2014, le Ministère de l’Eau a organisé un atelier préparatoire national le 22 février 2017 pour discuter de la Convention avec une cinquantaine de participants, dont notamment deux Ministres, Son Excellence Monsieur Sidick ABDELKERIM HAGGAR, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement,et Son Excellence Monsieur Hassan AHMAT PATCHA, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement.


L'atelier national des 29 et 30 mars 2017, co-organisé par le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement et la CEE-ONU, avait pour but de répondre aux questions soulevées pendant l’atelier préparatoire, de détailler les obligations au titre la Convention, les avantages d’y adhérer, ainsi que la mise en œuvre et les éventuels défis. L’atelier a rassemblé une soixantaine de participants de différents ministères, du parlement et de la société civile. Des experts de la Grèce, du Portugal et de la Hongrie ont partagé leurs expériences concernant la mise en œuvre de la Convention dans leurs pays respectifs.


Son Excellence M. Asseid Gamar Sileck, Ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, parlant aussi au nom de Son Excellence Monsieur Sidick ABDELKERIM HAGGAR, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a expliqué : « Notre pays, le Tchad, est l’un des pays qui possèdent de grands bassins; le lac Tchad est le quatrième lac d’Afrique. Le bassin tchadien est drainé par deux principaux fleuves: le Chari et le Logone qui sont en grande partie alimentés par des affluents extérieurs au Tchad. A ces eaux de surface, s’ajoutent les eaux souterraines du grès de Nubie partagées entre le Tchad, la Libye, le Soudan et l’Egypte. C’est pourquoi, notre pays a tout intérêt à ratifier cette Convention qui est un cadre de coopération et d’échanges au niveau régional et international. »


Peter KOVACS, Président de la Réunion des Parties de la Convention, a félicité le Tchad pour ses progrès et a exprimé son espoir que le Tchad puisse devenir le premier pays en Afrique à adhérer à la Convention.


L’Ambassadeur de France au Tchad, Son Excellence M. Philippe LACOSTE, a affirmé que « au moment où le changement climatique pèse lourdement sur les ressources en eau, un cadre multilatéral solide et équitable doté d’une expertise de qualité paraît vivement souhaitable. La France considère que la Convention sur l’eau constitue un tel instrument et elle invite les autorités tchadiennes à considérer leur possible adhésion au plus vite. »


Les autorités du Tchad se sont également engagées à promouvoir la Convention auprès des pays membres des bassins conventionnels auquel le Tchad appartient notamment la Commission pour le bassin du lac Tchad (CBLT) et l’Autorité du bassin du Niger (ABN). A cet égard, l’Eng. Sanusi IMRAN ABDULLAHI, Secrétaire Exécutif de la CBLT, dans son discours d’ouverture a déclaré : « La CBLT continuera à coopérer avec le Secrétariat de la Convention sur l’eau. Je voudrais solliciter du Ministre de l’Eau et de l’Assainissement la poursuite du plaidoyer auprès des autres Etats membres de la CBLT pour la ratification de cette Convention. »

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