UNUnited Nations Economic Commission for Europe

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DÉCLARATION ET PROGRAMME D'ACTION ADOPTÉS PAR LA CINQUANTIÈME SESSION DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L'EUROPE

23 avril 1997

Une déclaration sur le renforcement de la coopération économique en Europe et un programme d'action comportant une réforme sont adoptés aujourd'hui par les Etats membres de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU) durant la session du cinquantième anniversaire.

Il est mentionné dans la déclaration qu'"il est indispensable de promouvoir des formes de coopération qui favorisent la prospérité de tous les pays membres et répondent aux besoins d'une économie mondiale toujours plus interdépendante".

Les réformes détaillées dans le Plan d'action prévoient une réduction du nombre des éléments du programme de travail de la CEE de près de 60 pour cent et des coupures dans le nombre des organes subsidiaires de la Commission qui passent de quatorze à sept. Les ressources ainsi libérées seront affectées aux activités qui font la force de la Commission: l'environnement, les transports, les statistiques, le commerce, l'industrie et le développement des entreprises, l'analyse économique, le bois et l'habitat.

Dans le Plan d'action, un mécanisme de consultation est prévu qui devrait permettre de supprimer ou d'introduire rapidement de nouvelles activités dans le programme de travail de la Commission. De plus, il existe une "structure permettant d'organiser des activités qui répondent à des demandes spécifiques de sous-ensembles de pays membres, en particulier les pays en transition ainsi que les pays méditerranéens membres de la Commission".

La réforme de la Commission répond au triple objectif de concentration, de flexibilité et d'efficacité.

La Commission a aussi entendu ce matin les interventions des représentants des Etats membres dans le cadre du débat général.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole: Lituanie, Etats-Unis, Tadjikistan, Chypre, France, Roumanie, Ukraine, Turquie, Kazakstan, Slovénie, Union européenne, Association européenne de libre échange, Slovaquie, Albanie, Bélarus, Géorgie, Canada, ex-République yougoslave de Macédoine, République de Moldova, Pologne, Saint-Siège, et Initiative centre-européenne.

La Commission se réunira à nouveau cet après-midi à 15 heures pour tenir une table ronde intitulée: "La CEE: comment mettre sur pied des partenariats entre les gouvernements, les entreprises et les ONG".

Déclarations:

M. Vincas Kestutis BABILIUS, Ministre de l'Economie de la Lituanie, a déclaré que son pays était engagé dans un processus de réforme rapide qui devrait le mener à une économie de marché. Il a souligné que l'introduction de cette réforme économique avait été difficile et une récession économique en avait été, dans un premier temps, le résultat inévitable. Toutefois, une politique économique et fiscale stricte avait permis de diminuer l'inflation et les investissements étrangers avaient commencé à affluer. De nombreux problèmes restent à résoudre, tels que la pollution de l'air et de l'eau, la gestion des déchets industriels et ménagers. La Lituanie espère que la CEE pourra lui venir en aide dans ces domaines.

Leslie E. GERSON, Chargé d'affaires de la Mission des Etats-Unis auprès des Nations Unies à Genève, a déclaré que l'exercice de réforme dans lequel la Commission s'était lancée était ambitieux, mais que, grâce à l'esprit de coopération qui a régné dans l'ensemble de ce processus, des résultats concrets en ont découlé. L'ensemble ne donne peut-être pas totalement satisfaction à tous les Etats membres, mais il répond à leurs besoins les plus pressants. Dans cette perspective, la CEE reflète le potentiel unique des Nations Unies à trouver des solutions grâce à un dialogue ouvert et honnête et cela, malgré des points de vue parfois fortement divergents. La réforme de la CEE devrait donner aux Etats membres et au secrétariat un nouvel instrument efficace pour répondre rapidement aux besoins changeants des pays de la région.

E.R. RAKHMATULLAYEV, Premier Vice Ministre des Affaires étrangères du Tadjikistan, a déclaré que, sans la CEE, il n'y aurait que peu de perspectives pour une coopération pan-européenne équitable. Après la guerre froide, la Commission a joué un rôle essentiel pour aider les pays dans leur processus de transition vers une économie de marché. Les pays de la région n'avaient pas tous connaissance des travaux de la CEE; ainsi, le Tadjikistan n'était pas totalement familier avec les publications et projets de la Commission. Le Tadjikistan espère pouvoir participer d'une façon plus approfondie aux activités de la CEE. A ce jour, il a bénéficié des programmes de la CEE de mise en place de standards et de ses efforts pour attirer les investissements étrangers.

Alecos SHAMBOS, Secrétaire permanent de la République de Chypre a déclaré qu'il soutenait les activités de la Commission sur la région méditerranéenne, telles que définies dans son mandat méditerranéen. L'objectif poursuivi était de voir une région méditerranéenne prospère, où règne la paix, et qui puisse travailler à l'unisson pour une intégration économique et le développement social. Avec d'autres initiatives telles que la coopération euro-méditerranéenne, la CEE devrait contribuer à la paix dans cette zone sensible du monde. Chypre est prête à partager son expérience dans le domaine du développement car, malgré les conséquences de l'agression étrangère et l'occupation de son territoire, il s'agit d'une expérience réussie en matière de développement.

Daniel BERNARD, Représentant permanent de la France auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a tenu à manifester l'attachement de la France aux réalisations de la CEE à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Il a souligné que les tâches multiples que la Commission s'étaient fixées à sa création n'ont rien perdu de leur actualité et de leur pertinence. De plus, dans le contexte de concurrence accrue entre organisations internationales, elle possède des avantages comparatifs reconnus. Cependant, la France considère qu'en insufflant un nouveau dynamisme à son action, en coordonnant mieux encore ses activités avec celles des autres organisations, la Commission sera à même de donner la pleine mesure de ses moyens. La réforme de la CEE devrait lui permettre, par delà sa fonction de forum démocratique propre à l'échange des expériences et à la comparaison de politiques nationales, de demeurer au XXIe siècle le lieu où se concrétise la convergence des politiques économiques et des réglementations techniques.

M. Lazar COMANESCU, Secrétaire d'Etat au Ministère des Affaires étrangères de Roumanie, a déclaré que, pendant des années, la CEE avait occupé une place unique en Europe par son caractère pan-européen. Son défi pour l'avenir était d'aider les pays de la région à mettre au point une coopération progressive et cohérente. Un nouvel élan et une plus grande vigueur lui étaient nécessaires pour que ses activités parviennent à franchir les obstacles qu'elle trouverait sur son chemin dans les années à venir. Pour la première fois, il existait une possibilité de façonner ensemble des politiques et des objectifs au niveau de la région afin de parvenir à l'établissement d'un système démocratique et d'une économie de marché pour tous les pays de la région.

V.D. KHANDOGII, Vice-Ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, a déclaré que la CEE avait pris les mesures nécessaires pour se placer dans le contexte de l'Europe du XXIe siècle, qui était marqué par l'établissement d'une économie de marché pour tous les pays de la région. La CEE devait non seulement s'attacher à promouvoir la coopération pan-européenne, mais aussi la coopération transatlantique. Le processus de la réforme n'avait pas été exempt de difficultés et, comme tout résultat atteint par consensus, il ne satisfaisait pas tout le monde ni ne résolvait tous les problèmes. Pour l'Ukraine, il était vital que la CEE continue d'aider et de conseiller les pays durant leur période de transition. Il était à espérer que les réformes seraient mises en oeuvre et que les besoins de tous les pays d'Europe seraient pris en compte.

Tugay ULUCEVIK, Ambassadeur et Représentant permanent de la Turquie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a déclaré qu'il ne serait pas juste de dire que chacun des 55 pays de la CEE avait atteint le même niveau de développement. De plus, leur identité culturelle, leurs langues et leurs croyances étaient différentes. Il était très important de voir dans cette diversité une richesse, et l'un des plus grands défis de la CEE était de transformer cette diversité en un avantage comparatif à même d'apporter croissance, développement et prospérité pour tous. L'un des sous-groupes régionaux avec lequel la CEE coopérait était le groupe pour la Coopération économique de la mer Noire, et, comme fondateur et actuel président de ce groupe, la Turquie espérait une plus grande coopération entre celui-ci et la CEE.

Bolat D. UTEMURATOV, Représentant permanent du Kazakstan auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a déclaré que la CEE, en mettant en place sa réforme, s'était assurée qu'elle resterait un forum unique pour discuter des affaires économiques en Europe où tous les pays étaient sur un pied d'égalité. Les objectifs de concentration des activités, de flexibilité et d'efficacité étaient bien choisis pour mettre au point sa réforme et il s'agissait d'une décision sage que d'instaurer un mécanisme qui permettrait d'allouer rapidement plus ou moins de ressources à certaines activités en en abandonnant d'autres. Des sujets tels que l'assistance aux pays en transition, le développement des petites et moyennes entreprises étaient importants, de même que la coopération avec d'autres organisations pan-européennes.

Marjan SENJUR, Ministre des Relations économiques et du Développement de la Slovénie, a déclaré qu'il manquait dans le Plan d'action qui, par ailleurs, comportait un grand nombre d'éléments positifs, la notion de développement économique. Avec les changements énormes qui avaient lieu dans les pays d'Europe du Sud et de l'Est, un fossé grandissant était en train de se creuser entre ce groupe de pays et les pays développés d'Europe de l'Ouest. Il existait à l'heure actuelle des pays en Europe ayant un PNB de 2 000 $ E.U. par habitant et d'autres, dont le PNB était de 20 000 $ E.U. par tête. Une telle disparité, si elle n'était pas l'objet d'une attention soutenue, risquait de remettre en cause la cohésion en Europe. C'est pourquoi les questions du développement économique devaient être prises en compte. Dans cette perspective, la CEE restait le seul endroit où elles pouvaient être traitées.

Vasco RAMOS, Vice-Directeur pour les relations extérieures de la Commission européenne, a déclaré que l'évolution du processus de transition qui était au centre des préoccupations de la CEE était à la fois inévitable et disparate. Toutefois, des signes d'une évolution positive émanaient de nombreux pays de la région. Dans l'ensemble de l'Union européenne, l'activité économique s'était améliorée en 1996, et grâce à cette croissance, la convergence devait aller, elle aussi, en s'améliorant. La Commission européenne avait poursuivi son programme d'aide à grande échelle des pays en transition et, en Europe du sud-est, elle avait adopté une approche d'aide bilatérale avec des pays qui n'avaient pas encore signé d'accord avec la Commission européenne comme l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'ex-République yougoslave de Macédoine, et la République de Yougoslavie (Serbie et Monténégro).

K. JOHANNSSON, Secrétaire général de l'Association européenne de libre échange (AELE) a déclaré que l'AELE et la CEE avaient des objectifs communs, mais qu'elles les poursuivaient avec des moyens différents. Elles n'étaient pas en compétition et il n'existait aucun chevauchement d'activité entre ces deux organisations. Les activités de l'AELE étaient passées d'une libéralisation du commerce entre ses Etats membres à une liaison entre son marché et celui des pays de l'Union européenne. La notion de réseau dans le contexte de l'intégration européenne avait été fréquemment utilisée dans les débats, mais il était important que ces réseaux soient interconnectés.

J. FOLTIN, Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie de Slovaquie, a déclaré que son pays désirait coopérer avec la CEE dans les domaines clés tels que les transports et l'environnement. Ainsi, la Slovaquie attachait une importance particulière aux travaux du Comité des transports intérieurs. M. J. Foltin s'est félicité de l'allocation de ressources plus importantes aux services de conseillers, en particulier parce qu'ils aidaient au commerce et facilitaient la mise en place du système ONU-EDIFACT. L'énergie et l'industrie étaient des secteurs qui intéressaient particulièrement son pays. La réforme entreprise par la CEE était de bon augure pour l'avenir de l'Organisation.

PAVLI ZERI, Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères de l'Albanie, a déclaré que le Plan d'action négocié d'une façon transparente au sein de la CEE satisfaisait les besoins des pays de la région. La situation actuelle en Albanie montrait combien la transition à une économie de marché pouvait être délicate. La situation dans son pays demeurait sérieuse et l'ordre devait encore être rétabli dans certaines régions. Le gouvernement de réconciliation nationale faisait de son mieux pour résoudre les difficultés rencontrées par le pays, mais il avait besoin de l'aide de la communauté internationale. Cette aide, jointe au désir de paix de la population albanaise, devrait permettre le retour de la paix et de la stabilité. Des signaux en ce sens étaient déjà perceptibles. Mais la volonté politique et le soutien international n'étaient pas suffisants en eux-mêmes; un développement économique substantiel était de la plus haute importance et le pays requérait l'aide internationale future de façon urgente.

V. N. SHOMOV, Ministère de l'Economie du Bélarus, a déclaré que la CEE avait travaillé dans des conditions particulièrement difficiles durant la période de la guerre froide et avait continué à oeuvrer efficacement depuis la fin de cette période. La CEE avait sans aucun doute contribué à la prospérité en Europe. Elle demeurait unique en tant que forum où tous les pays pouvaient participer sur un pied d'égalité. Le nouveau Plan d'action était très bien conçu car il prenait en compte à la fois les forces de la CEE et les besoins des Etats membres. La poursuite de l'aide aux pays en transition était une bonne chose, même s'il serait bon de la renforcer, ne serait-ce que par une plus grande participation du secteur privé dans les activités de la CEE. Le développement des petites et moyennes entreprises était un autre domaine d'intérêt pour les pays en transition. Onze ans après la catastrophe de Tchernobyl, une tragédie majeure pour le Bélarus, les problèmes environnementaux gardaient un caractère primordial pour le pays.

Mikheil UKLEBA, Premier Vice-Ministre au ministère des Affaires étrangères de la Géorgie, a déclaré qu'après la chute du camp socialiste et la fin de la confrontation, il avait semblé qu'une ère nouvelle était en train de naître, mais les résultats ont été moins probants qu'escomptés. Le monde serait-il capable d'atteindre les buts de la transition? En fait, les problèmes des pays en transition devraient être au centre des activités de la CEE, tout comme la façon de les intégrer au marché mondial. Les problèmes de transport devraient faire l'objet d'une plus grande attention, de même que les activités de conseil sur les questions d'ordre régional. Il serait également nécessaire d'améliorer la coordination avec les autres institutions.

John WEEKES, Représentant permanent du Canada auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a déclaré qu'étant donné l'expérience de certaines commissions régionales de tenir une session tous les deux ans, et l'évaluation par le secrétariat des ressources nécessaires, la biennalisation de la Commission semblait être une bonne chose. Une attention similaire devait être donnée à l'échelonnement des réunions. Le Canada avait par le passé exprimé ses réserves quant à l'utilité des études économiques développées au sein de la CEE. Le Plan d'action représentait un changement considérable dans ce domaine dont son pays espérait pouvoir évaluer les effets dans les années à venir. Les séminaires annuels organisés par la Commission devraient rester informels et ne pas constituer une façon détournée de faire revenir les Conseillers économiques.

L. FRCKOSKI, Ministre des Affaires étrangères de l'ex-République yougoslave de Macédoine, a déclaré que la République était fermement engagée à construire une économie basée sur l'esprit d'entreprise et les principes du marché, et la création d'une économie de marché ouverte demeurait le fondement de ses réformes économiques. Le processus de privatisation devrait être achevé d'ici à la fin de l'année et le commerce extérieur devrait augmenter. La stabilité des indicateurs macro-économiques avait été évidente, en particulier en ce qui concerne la sphère monétaire. Le rôle de la CEE au sein de l'Initiative de coopération pour l'Europe du Sud-Est (SECI) était très important et montrait la flexibilité et les capacités de l'institution à satisfaire aux besoins de la région.

Ion CAPATINA, Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République de Moldova, a déclaré que la CEE avait participé activement et depuis longtemps à la reconstruction des économies des pays de la région. Durant une très longue période, elle avait agi comme médiateur entre deux systèmes économiques et politiques dans la région; puis elle avait été la première des institutions des Nations Unies à soutenir les réformes entreprises par les pays en transition. Ces mêmes pays ont maintenant à faire face à des problèmes du même ordre que ceux qu'eurent à résoudre les pays d'Europe de l'Ouest au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le fait que la CEE aide ces pays et essaie de satisfaire leurs besoins ne peut être que bienvenu. La République de Moldova a commencé ses réformes il y a cinq ans et elle continue de compter sur la CEE pour poursuivre sa transition vers une économie de marché.

Ludwik DEMBINSKI, Représentant permanent de la Pologne auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a déclaré que les défis auxquels la Pologne est confrontée, dans des domaines tels que l'environnement et des transports - domaines clés de l'activité de la CEE -, dépassaient bien souvent les capacités financières et techniques du pays et l'aide de la CEE pour relever ces défis était la bienvenue. D'autres pays moins avancés pourraient également bénéficier de l'expérience de la CEE, ainsi que l'ensemble de la région. Le programme de travail adopté par la CEE était très bien centré et suffisamment flexible pour répondre à des développement inattendus. La Pologne accueillait favorablement les innovations dans les méthodes de travail dans le domaine du commerce, ce qui devrait permettre d'aider au mieux les pays en transition, en particulier les pays de la Communauté des Etats indépendants.

Monseigneur Celestino MIGLIORE, Sous-Secrétaire pour les relations avec les Etats du Saint-Siège, a déclaré que la CEE avait joué un rôle essentiel dans le rétablissement de gouvernements démocratiques et d'une économie de marché. Toutefois, l'Organisation ne devait pas s'endormir sur ses lauriers car le monde et la région changeaient très rapidement; le travail n'était pas terminé même si la route suivie durant ces cinquante dernières années était louable. Le programme de travail de la CEE était réaliste et efficace, et reflétait les buts de l'Europe qui étaient de favoriser le progrès tout en respectant la diversité. Le rôle d'institutions telles que la CEE au sein des Nations Unies était utile dans la mesure où il favorisait l'intégration de la région dans l'économie mondiale. Il était toutefois de la plus haute importance de ne pas se cantonner uniquement au progrès économique et commercial, mais aussi et surtout de veiller à ce que le progrès social soit pris en compte.

P. HARTIG, Directeur général de l'Initiative centre-européenne (ICE) a déclaré que la coopération de la CEE avec d'autres entités sous-régionales comme l'ICE était essentielle, et la déclaration de la CEE ainsi que son Plan d'action allaient dans cette direction. Les défis futurs de la région résidaient dans le fait d'éviter la fragmentation de la région et les conflits économiques tout en préservant la diversité culturelle au sein de la région. Cela nécessitait en particulier l'acceptation de standards communs.